Une nouvelle bibliothèque s’ouvre au Malandrin, lieu occupé…

Les livres s’entassent dans les bibliothèques sans autre sens qu’un classement alphabétique. On y va presque toujours seul, on est seul face à son livre. C’est le fantasme du lecteur moderne : l’élévation personnelle et individuelle.

Au Malandrin, on cale nos bouquins avec des pavés en espérant qu’ils donnent à réfléchir collectivement.

Les idées s’améliorent, le sens des mots y participe.

Il y a des récits de lutte, de la théorie critique et plein d’expériences pour réfléchir sur la vie. Pour que les livres sortent des livres, soient partagés et aident à l’élaboration d’idées collectives ! Ce qui a été pensé et vécu dans le passé n’est pas toujours mort et on peut se le réapproprier.

Cette bibliothèque est ouverte à tous. Chacun a vocation à participer à l’expérience qui tente de s’élaborer. On peut y emprunter des livres et en ramener.

Permanence le lundi de 15 à 19 heures.

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3 réponses à Une nouvelle bibliothèque s’ouvre au Malandrin, lieu occupé…

  1. Héron dit :

    N’était le fameux poulet sauce zabriskie, la symbolique illustrative de ce site relève du plus primaire fétichisme de la violence. Pourquoi ne pas plutôt représenter un communisme d’age d’or, genre Mandrin et sa bande de malandrins faisant un petit somme au bord d’une rivière dans la clameur des petits oiseaux et des petites grenouilles, ou des bégards se taillant une bavette autour d’un bon grimoire ?

    La lutte pour semer le communisme et répandre l’anarchie se mène aussi par la diffusion d’une esthétique.
    Celles des barricades est symbole aussi bien du retranchement que de l’echec de la Commune.

  2. frank dit :

    c’est quoi cette image? On dirait un blog de satanistes…..je préférai l’image d’avant…:(

  3. Ablette dit :

    Sataniste ?
    Tu dois confondre avec Bosch, dont l’oeuvre est très ressemblante.
    Au contraire de ce dernier, qui voulait inspirer une terreur dévote en associant ses scènes de vie et de désordre à une débauche nuisible et diabolique, Brueghel célèbre ici l’humanité dans ce qu’elle doit comporter de périlleux, aventureux et inouï pour se trouver.
    Patience…

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