dimanche 25 septembre 2011 à 17h Centre international de culture populaire (CICP)
21 ter, rue Voltaire (et non pas Boulevard Voltaire)
Métro Rue-des-Boulets ou Nation
Présentation de la bibliothèque et de son projet, discussion et musiques avec : – La Fraction (chanson punk – paris) – Les Louise Mitchels (free punk – paris) – et un autre groupe P.A.F. 5 zeros – pas de verre – no dog no master !
Le Jargon Libre tente de rouvrir ses portes à Ménilmontant dans un local du XXème arrondissement de Paris, pour mettre en consultation archives et livres sur le mouvement ouvrier, le mouvement révolutionnaire, l’anarchie, le marxisme, le surréalisme, le situationnisme, l’éducation, le féminisme, les luttes (aussi bien sûr. ), la prison etc… Il y aura la possibilité d’étudier sur place et de photocopier les documents. Le but n’étant pas commercial, nous allons galérer ! Alors nous faisons appel à tous ceux qui pensent le projet utile ! Voici donc le Rib du compte de l’association. Nous vous proposons de faire un versement automatique de 10 euros (minimum) par mois de votre compte à celui du Jargon. Nous nous engageons à vous envoyer de photocopies (ou des versions numérisées) des documents qui vous intéressent et qui sont dans nos archives, lorsque tous sera déballé, rangé et répertorié ! Association Jargon Libre Société Générale 264, rue de Pyrénées, 75020 Paris Rib : 30003 03434 00050740050 53
Nous vous tiendrons au courant de la réalisation des divers dossiers d’archives que nous envisageons de confectionner. Et surtout nous vous communiquerons l’adresse du local dès que le bail aura été signé.
Bref historique du Jargon Libre.
Librairie libertaire crée en 1974 a été contrainte de cesser ses activités en 1984, la libraire ayant été embastillée pour activités subversives (Action Directe). Absente, elle n’a pu négocier la passation du bail. Librairie perdue . Personne n’ayant assuré la relève militante et financière. En 1990 le Jargon Libre devient une association, en Avignon, et publie Front Revue de prisonniers Révolutionnaires emprisonnés. En 1995 la librairie associative s’installe boulevard Voltaire à Paris, plus tard à Montreuil, puis à Vincennes. Transformée en bibliothèque, elle trouve refuge « aux Condensateurs » dans les locaux de l’Insomniaque et enfin dans le local de Tiqqun, rue St Ambroise. Elle remballe ses livres très peu de temps avant l’arrestation des camarades, le local changeant de destination. Armand Gatti nous a offert un refuge, mais le lieu sombre, humide, au fond du théâtre ne permet pas la « permanence » et la fréquentation d’une bibliothèque. Les livres y ont dormi plus d’un an dans des cartons. Nous avons décidé de créer un lieu propice à la consultation de la richesse et de la diversité des expériences du mouvement à travers le temps, en espérant que ce lieu sera aussi celui d’échanges enrichissants et constructifs…et bien sûr un oasis de fraternité.